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jeudi 03 avril 2008

Nouvelle municipalité socialo-communiste : déjà deux erreurs


A peine arrivée aux affaires, la nouvelle municipalité socialo-communiste s'est ruée, par sectarisme, dans deux erreurs graves :

1/ Première erreur : celle d'avoir demandé aux deux principaux hauts fonctionnaires de la mairie, le directeur général des services M. Luc Stéphano, et la directrice des affaires financières, Mme Odile Le Borgne, de partir dans les six mois.

-Erreur d'abord, parce qu'il est toujours choquant de s'en prendre aux fonctionnaires, particulièrement lorsque les deux fonctionnaires concernés ont toujours fait preuve de compétence, de neutralité politique et de sens aigu du service public. Où se trouve la continuité républicaine si complaisamment invoquée par M. Dominique Rousseau ?

-Erreur aussi, parce qu'une équipe municipale nouvelle, qui débarque dans une mairie, dont la gestion est par nature très diverse et complexe, se prive dès le départ, de ceux qui pourraient lui apporter la connaissance approfondie et la mémoire des dossiers. C'est là une marque d'inconscience assez profonde.

2/ Seconde erreur : celle d'avoir écarté lors du conseil municipal de lundi, la demande du docteur Christophe Rousseau tendant à accorder à l'opposition un siège au conseil d'administration de l'hôpital. Christophe Rousseau faisait valoir à juste titre que les enjeux de l'hôpital concernent l'ensemble des Bergeracois et qu'il était important que tous soient représentés – ce qui était le cas précédemment puisque M. Dominique Rousseau et Mme Françoise Rény siégaient au titre des conseils général et régional. Le nouveau maire a paru un moment hésiter, mais après l'intervention du communiste Claude Lhaumond, qui a plaidé pour « une politique de santé de gauche », M. Dominique Rousseau s'est rangé à sa position.

J'observerai seulement que le développement de l'hôpital n'est ni de droite, ni de gauche, et que c'est grâce aux efforts et à l'engagement de tous les acteurs que nous avons pu ces dernières années le faire évoluer positivement : création du pôle mère-enfant, rénovation des urgences, mise en place de l'IRM, maintien de la réanimation, lancement de la nouvelle maison de retraite.

Face aux enjeux et aux batailles à venir, j'ai tout lieu de craindre qu'une politique de santé dite « de gauche » ne soit profondément réductrice et qu'elle ne permette pas la mobilisation pourtant indispensable de tous.

Daniel GARRIGUE

Posté par Daniel GARRIGUE à 8:54 AM
Categories: Actualités, Bergerac et bergeracois