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lundi 25 janvier 2010

MISE AU POINT AU SUJET DE « L’AFFAIRE ROUSSEAU »

A la suite du classement sans suite de « l’affaire Rousseau » et des commentaires faits par certains médias –voire même prêtés au Procureur de la République- sur ma position, je souhaite apporter les précisions suivantes :

1° - Je ne suis pas « intervenu » auprès de M. Rachid FAHRI qui est venu me voir, de son propre mouvement, à ma permanence, pour m’expliquer les faits dont il était la victime –agissant en cela comme le font, dans des circonstances analogues, beaucoup de Bergeracois.

Compte tenu de la nature des faits qu’il m’a relatés, je lui ai conseillé de prendre un avocat, car il n’en avait pas, et je lui ai proposé le nom de Me REY, dans la mesure où ce dernier me paraissait libre de toute attache politique. J’ai su ensuite que Me REY n’avait pu assurer sa défense, et que M. FAHRI s’était adressé à Me MONEGER.

J’observe que Me MONEGER ne s’est jamais exprimé sur cette affaire, que celle-ci étant en enquête préliminaire, il n’a jamais eu accès au dossier, et que dans ces conditions, mettre en cause Me MONEGER n’est pas honnête.

2° - Je n’ai en aucune façon aidé M. FAHRI à « rédiger sa plainte ». Lorsque M. FAHRI est venu me voir, sa plainte était déjà déposée. Par contre, il m’a fait part à plusieurs reprises de son inquiétude devant les délais pris par la procédure. Je lui ai toujours conseillé de s’en tenir à la procédure judiciaire et je l’ai effectivement aidé en septembre à écrire un courrier au Procureur de la République pour demander où en était la procédure et solliciter un rendez-vous.

J’ai joué un rôle de conseil et d’écrivain public qui est le rôle normal d’un député dont la permanence est ouverte six jours sur sept à l’ensemble des Bergeracois.

3° - J’ai évoqué « l’affaire Rousseau » dans ma réunion publique du 11 octobre 2009 et j’ai marqué mon étonnement devant le silence que l’on paraissait imposer sur cette affaire.

J’ai exprimé ainsi le sentiment et les interrogations de nombreux Bergeracois qui ne comprenaient pas cette situation. C’est aussi mon rôle de parlementaire que de m’interroger sur le fonctionnement des services de l’Etat, y compris celui de la Justice –en présence d’une enquête préliminaire qui durait depuis dix mois.

4° - Je fais enfin observer que la décision de classement sans suite est une décision et non pas un jugement et que cette décision a été prise par le Procureur de la République au titre des fonctions qu’il exerce sous l’autorité du Procureur Général dans le cadre de directives générales, ou particulières, du Ministre de la Justice.

Daniel GARRIGUE.