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mercredi 05 novembre 2008
Premier coup de pioche à la la Catte
La manifestation qui a accompagné les premiers coups de pioche à la Catte, le jeudi 30 octobre, me donne l'occasion de rappeler quelques faits importants.
- D'abord, qu'il n'y avait au départ rien d'évident à ce que les villes moyennes soient comprises dans le programme de ce que l'on appelait, au départ, la démolition-reconstruction.
Il a fallu que dans les années 90, j'aille solliciter le délégué interministériel à la Ville, qui était alors M. Francis Idrac, sur la Plaine Saint Denis, que je fasse venir à Bergerac deux ministres de la Ville et du Logement, Eric Raoult et Marc-Philippe Daubresse, et qu'enfin j'engage une discussion serrée avec Jean-Louis Borloo, pour que l'on reconnaisse que certaines villes moyennes avaient des problèmes comparables à ceux des grandes banlieues et qu'il fallait les intégrer dans le programme ANRU de renouvellement urbain.
- Grâce au soutien de la SA HLM et de son directeur, M. François Artiges, grâce au travail des services de la Ville, et notamment du directeur général adjoint, M. François Duhant, nous avons pu monter un programme d'ensemble que j'ai présenté devant l' ANRU, en novembre 2006, et qui a été intégralement adopté en octobre 2007.
- Si nous n'avons pas pu présenter la totalité de ce que nous aurions souhaité, et particulièrement Beauplan, c'est à cause de la faiblesse de l'engagement du Conseil général et du Conseil régional.
Le Conseil Général n'apporte que 4 % du financement, et encore ce financement comprend-il les crédits du contrat de ville qui auraient dû, de toute façon, être attribués à la Ville de Bergerac. C'est dire que sa participation réelle est des plus faibles.
Les 4 % du Conseil Régional sont, eux, un engagement réel, mais très inférieur à ce qu'ont apporté d'autres conseils régionaux.
- Si grâce au dynamisme de la SA HLM, les choses ont avancé rapidement sur la Catte, on est encore en attente d'un véritable échéancier sur Naillac. L'office départemental de HLM, habillé sous la dénomination Horizon Habitat, a constamment trainé des pieds sur ce dossier et ne remplit que, très sporadiquement, ses missions d'entretien des bâtiments existants, créant un sentiment d'abandon chez les locataires concernés.
Il est urgent qu'une volonté claire s'affirme sur ce dossier
Daniel GARRIGUE
DANIEL GARRIGUE