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jeudi 07 octobre 2010
QUELLE INTERCOMMUNALITE ET A QUEL PRIX ?
Dans l’article de Sud-Ouest du 7 octobre, l’affirmation selon laquelle «Dominique Rousseau réussit, là où son prédécesseur a échoué », ne peut manquer de faire sourire.
1) A ce jour, à Bergerac, outre la création du SMBGD en 1997, le seul élément marquant en matière d’intercommunalité a été la création, sur l’initiative que j’ai partagée avec 10 autres maires, de la communauté de communes de Bergerac Pourpre, là où sévissait auparavant une guerre permanente sur le partage des frais de scolarité entre Bergerac et les communes environnantes. Le bilan de la communauté de communes –voirie, zones d’activité, soutien à l’aéroport, transfert des crèches que nous avions engagé- est particulièrement éloquent.
2) C’est avec mon équipe que nous avons pris l’initiative de lancer la réflexion et les discussions sur le SCOT. Je me réjouis qu’on nous annonce périodiquement depuis trois ans que l’on est sur le point d’aboutir. Je note cependant qu’il faut qu’aujourd’hui le sous-préfet mette son ultimatum dans la balance pour que l’on ait un espoir de conclure.
3) L’accord sur la répartition des sièges que la communauté de communes de Bergerac Pourpre vient d’entériner, au demeurant sans consensus, ne laisse pas d’inquiéter. Donnant 11 sièges à chacune des trois communautés de communes, sans tenir compte de leur poids démographique respectif, il conduit à n’accorder qu’un siège à Bergerac (27.601 habitants) alors que Creysse (1.841 habitants) en aura deux.
J’espère qu’à l’occasion du prochain « banquet des territoires » annoncé pour le 22 octobre, M.D. Rousseau aura la bonne idée de demander à M. Fabius si cette répartition est conforme à l’idée qu’il se fait de la démocratie locale.
Daniel GARRIGUE.
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DANIEL GARRIGUE