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vendredi 25 juin 2010

Tribune de Daniel Garrigue, dans le cadre du colloque sur la Palestine - "Politique française, du discours à la pratique ?" - Vendredi 25 juin, au Sénat.

La cause palestinienne est marquée depuis l'origine par l'écrasement du droit par la force. Sans remonter jusqu'aux résolutions sur le partage de la Palestine, c'est depuis 1967 que les résolutions des Nations Unies demandent le retrait des forces israéliennes des territoires occupés.

Après l'espoir un moment entrevu au lendemain des accords d'Oslo, la situation n'a jamais cessé d'empirer. La poursuite des colonisations, les atteintes répétées aux droits de l'homme, la construction du mur, la division et l'isolement de la Palestine, le blocus de Gaza, sont autant de marques d'une politique du fait accompli qui conduit au refus et à la révolte.

L'un des drames que vivent les Palestiniens est le manque de soutien que leur porte la communauté internationale. L'Union européenne, et singulièrement la France, qui avaient eu pendant longtemps un rôle d'impulsion dans la recherche d'un règlement, sont aujourd'hui largement désengagées et ne paraissent plus s'en remettre qu'à l'initiative incertaine des États-Unis.

Dans un tel contexte, le lancement d'une démarche d'action non violente par la société civile palestinienne peut sans nul doute contribuer à donner une crédibilité nouvelle à son action de résistance et susciter un regard neuf des Européens et de l'ensemble de la communauté internationale.

Les réactions à l'affaire de la flottille de Gaza, même très insuffisantes, montrent que le regard du monde à changé et que l'intérêt de toutes les parties est plus que jamais dans la recherche du dialogue.

C'est pourquoi nous devons soutenir fortement cette initiative.

Daniel Garrigue - Député de la Dordogne