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jeudi 14 octobre 2010

Contrôleurs aériens : La lettre de Daniel Garrigue et la réponse de Dominique Bussereau, Secrétaire d'Etat aux Transports.

Paris, le 29 septembre,

Monsieur le Ministre,

J'ai l'honneur d'attirer votre attention sur la situation des contrôleurs aériens de l'aéroport de Bergerac.
L'aéroport de Bergerac accueille environ 300 000 passagers « low cost » par an, sur une amplitude horaire qui se situe entre 9 heures et 21 heures. Avec l'extension de la ligne Périgueux – Paris par un « saut de puce » jusqu'à Bergerac, cette amplitude a été portée de 6 heures à 22 heures 30
Cette extension devait initialement conduire à l'affectation de 8 contrôleurs aériens sur l'aéroport de Bergerac. La RGPP a fait tomber le nombre de 8 à 7. Les problèmes de santé rencontrés par l'un des contrôleurs a réduit leur nombre à 6, en attendant qu'un septième contrôleur soit en principe formé pour Bergerac.
En conséquence, les horaires auxquels sont soumis les contrôleurs sont de 6 heures à 15 heures pour celui qui est présent le matin et de 13 heures 30 à 22 heures 30 pour celui qui est présent l'après-midi, ce qui comporte, d'après eux, d'importants risques en termes de sécurité. J'ajoute que le contrôleur est aujourd'hui seul alors qu'avant l'allongement de la ligne de Paris, il y avait deux personnes présentes pour les « low costs », de 10 heures à 19 heures.
Je considère personnellement qu'il est absurde de maintenir deux aéroports dans un département tel que la Dordogne et qu'en l'état, la ligne aérienne avec Paris est extraordinairement coûteuse pour un intérêt très faible. Un consensus existe malheureusement pour maintenir l'aéroport de Périgueux et la ligne avec Paris.
Le développement de l'aéroport de Bergerac est l'une des plus belles réussites en matière de développement des « low costs » et certainement l'une des moins contestables en termes de service supplémentaire apporté aux voyageurs.
Quelle que soit la solution retenue, la présence des contrôleurs aériens est un enjeu primordial.

Je vous demande donc, Monsieur le Ministre, de veiller à ce que le nombre et les temps de présence des contrôleurs aériens soient en phase avec la solution retenue et assurent en toute circonstance le niveau de sécurité requis.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma parfaite considération.

Daniel GARRIGUE

Réponse de M. Dominique BUSSEREAU, Secrétaire d'Etat aux Transports du 6 octobre 2010.

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