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jeudi 17 février 2011
Débat sur les politiques du handicap - séance du jeudi 17 février 2011
Edité: jeudi 24 février 2011 7:11 PM
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mercredi 16 février 2011
Daniel GARRIGUE interroge Alain JUPPÉ, ministre de la Défense, sur le concept de défense stratégique
M. Daniel Garrigue. La défense européenne a besoin d’un
concept. À son sommet de Lisbonne, l’Organisation du traité de
l’Atlantique Nord (OTAN) a défini un concept stratégique assez
composite, dont certains éléments, à commencer par la défense
antimissile, interrogent quant à l’autonomie future des Européens. Vous
avez aussi évoqué la méthode consistant à passer par la politique de
sécurité et de défense commune (PSDC) et l’hypothèse de bâtir, dans un
deuxième temps, une coopération renforcée, ce qui n’exclut pas la
conclusion d’accords intergouvernementaux comme celui qui nous lie aux
Britanniques. Dans votre esprit, quel pourrait être le concept de
défense européenne, par nature un peu distinct du concept stratégique
global de l’OTAN .
Le ministre d’Etat. […]
Monsieur Garrigue, un Livre blanc a été rédigé pour fixer les finalités
de la défense européenne. Pour résumer, il s’agit tout simplement de
défendre les intérêts européens, qui, sans être en contradiction avec
ceux de l’Alliance atlantique, ne sont pas toujours identiques : sur
certains territoires, où l’Alliance est moins impliquée, nous pouvons
avoir des objectifs à défendre. Il existe un espace pour la défense
européenne, non pas en substitution de l’Alliance ni en conflit avec
elle mais en complémentarité. Ainsi, dans les Balkans, nous avons
assisté à des passages de témoin entre l’OTAN et l’Union européenne,
chacun jouant son rôle.
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vendredi 11 février 2011
CIRCULEZ, Y’A RIEN À VOIR
Annoncée depuis des jours comme un évènement, l’intervention télévisée du Président de la République laisse un fort sentiment de déception.
Ne nous attardons pas sur la forme - globalement brouillonne et à deux interlocuteurs près, complaisante-, mais sur le fond.
Sur les crises que lui-même et son gouvernement ont directement provoquées, le Président n’a ouvert aucune issue crédible. S’il a révisé ses propos sur les magistrats et proposé à ces derniers une concertation confuse, il n’a cherché qu’à banaliser les vacances du gouvernement.
Sur ce qu’il qualifie à juste titre de priorités –la sécurité, l’emploi, la formation- il n’a apporté aucune réponse ou proposition nouvelle. Il persiste à vouloir légiférer, une fois encore, sur les problèmes de délinquance. S’il rappelle à juste titre le succès de la réforme des universités, il ne propose sur l’emploi et sur l’alternance que des moyens supplémentaires tout juste propres à compenser les précédentes coupes budgétaires. Il ne répond en rien sur la question de la formation des maîtres.
Enfin, s’il a réaffirmé que le grand chantier de l’année serait la dépendance, il n’a fait, une nouvelle fois , que balayer le champ des solutions envisageables sans s’engager personnellement sur aucune d’entre elles.
Face à la situation de crise politique, économique et morale qu’ils vivent avec un désarroi grandissant, les Français attendaient plus de hauteur dans la vision des enjeux, plus de clarté dans les propositions et dans les choix, une tout autre détermination dans la prise en charge des problèmes.
Daniel GARRIGUE,
Député non inscrit de la Dordogne.
Edité: vendredi 11 février 2011 12:06 PM
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jeudi 10 février 2011
mercredi 09 février 2011
9 février 2011 Bioéthique : Daniel GARRIGUE défend l'idée d'un registre positif pour les dons d'organes.
Article 5
[…]
M. le président. La parole est à M. Daniel Garrigue.
M.
Daniel Garrigue. L’article 5 relatif aux dons croisés d’organes
entre personnes vivantes est une réelle avancée. Notre discussion
anticipe le débat, qui viendra ultérieurement, sur les prélèvements
d’organes sur les personnes décédées.
Concernant le consentement, nous avions, avec la loi Caillavet, pris
quelques longueurs d’avance en instaurant la règle du consentement
présumé. Par la suite, nous avons alourdi cette législation…
M.
Xavier Bertrand, ministre. Oui.
M. Daniel Garrigue.
…avec le registre des refus – qu’il ne me semble pas pour autant devoir
être remis en question – et avec le recueil auprès des proches
d’informations sur la volonté du défunt. Étant donné l’émotion qui
accompagne un décès, cette consultation équivaut, dans les faits, à
s’enquérir de la position des proches et non de celle du défunt.
Nous
sommes un certain nombre à nous interroger sur ce pourcentage important
de refus, alors que le besoin de greffons ne cesse de progresser. Afin
de le faire baisser, nous avons proposé la création d’un registre
positif, permettant à ceux qui veulent clairement affirmer leur volonté
de donner leurs organes de le faire. On nous a fait valoir que les pays
qui ont instauré un tel registre connaissent une proportion de refus
tout aussi importante. Ce n’est pas tout à fait la vérité. À partir du
moment où l’on donne à ceux qui refusent la possibilité de s’exprimer
officiellement, il n’y a pas de raison que l’on n’accorde pas cette
faculté à ceux qui veulent prendre position dans un sens positif. Dès
lors qu’il y aurait deux registres, on réduirait l’incertitude.
M.
Jean Dionis du Séjour. Très bien !
M. Daniel
Garrigue. Dans les pays que l’on cite en exemple, il n’existe que le
registre positif. Instaurer un tel registre permettrait de réduire
l’incertitude et d’augmenter le nombre de greffes.
[…]
M.
le président. La parole est à M. le ministre.
M.
Xavier Bertrand, ministre. Quel constat pouvons-nous dresser ? Les
chiffres sont implacables et montrent que trop de personnes décèdent par
manque de greffes.
Face à cette situation, devons-nous élargir
les possibilités de dons ? Il faut faire très attention à nos choix.
S’agissant des dons d’organes, il n’y a pas mieux que la loi Caillavet.
Aux termes de l’article 2 de la loi Caillavet, « des prélèvements
peuvent être effectués à des fins thérapeutiques ou scientifiques sur le
cadavre d’une personne n’ayant pas fait connaître de son vivant son
refus d’un tel prélèvement. » C’était simple, très simple. […] Mais,
depuis 2004, il est précisé en outre que « le prélèvement peut être
pratiqué dès lors que la personne n’a pas fait connaître de son vivant
son refus d’un tel prélèvement. Ce refus peut être exprimé par tout
moyen, notamment par l’inscription sur un registre national automatisé
prévu à cet effet. Il est révocable à tout moment. Si le médecin n’a pas
directement connaissance de la volonté du défunt, il doit s’efforcer de
recueillir auprès des proches l’opposition au don d’organes
éventuellement exprimée de son vivant par le défunt, par tout moyen, et
il les informe de la finalité des prélèvements envisagés ». […] Sur le
fond, rien n’a changé, mais, d’une certaine façon, on a reconnu à la
famille un droit d’opposition qui, sans se substituer à la volonté du
défunt, a pris davantage de place. Il ne faut donc pas s’étonner que les
soignants, en cas d’accident, posent la question à la famille. Or, après
le choc de la disparition d’un proche, il est parfois difficile de se
rappeler ce que le défunt a dit ou n’a pas dit. L’émotion étant trop
grande dans de tels moments, les proches répondent qu’ils ne savent pas.
Il n’y aura donc ni prélèvement ni greffe. Faudrait-il revenir au texte
initial ? Je ne suis pas certain que nous puissions en décider ce soir,
mais la question doit être posée.
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vendredi 04 février 2011
Mardi 1er février : Daniel Garrigue défend le maintien de la Station Météo à Bergerac.
Edité: jeudi 10 février 2011 2:42 PM
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JUSTICE, ORDRE PUBLIC : HALTE À L’INSTRUMENTALISATION ET A LA SURENCHÈRE
Le Président de la République a choisi une nouvelle fois
d’instrumentaliser un fait divers particulièrement horrible, le meurtre
de la jeune Laëtitia à Pornic, pour demander des sanctions contre les
magistrats et les fonctionnaires.
Face à de tels crimes, la
fermeté et la rigueur de la réponse pénale sont certes indispensables,
mais comment peut-on mettre en cause la Justice quand on refuse de lui
donner les moyens nécessaires à son fonctionnement ? Tous les débats de
ces dernières années ont faire ressortir le manque de magistrats
–notamment sur les postes de juge d’application des peines- et l’extrême
faiblesse des capacités de suivi des personnes souffrant de troubles
psychiques à leur sortie de prison comme en période de détention.
Or, la Justice n’a pas reçu, ces dernières années, une priorité
suffisante pour corriger cette situation.
La République ne peut
s’affirmer ni dans la menace, ni dans l’adoption de dispositions
sécuritaires de circonstance. Le rejet par le Sénat de la déchéance de
nationalité, qui instituerait deux catégories de citoyens dans notre
pays, montre bien que ce mode de traitement des problèmes ne peut plus
être accepté.
La Justice, comme la Police et la
Gendarmerie, doit recevoir tous les moyens nécessaires à la diversité de
ses missions. La loi, particulièrement quand elle porte sur les
questions de justice et d’ordre public, doit être élaborée dans la
volonté d’apporter des solutions durables et non pas dans le seul souci
d’exploitation médiatique des circonstances, aussi tragiques
soient-elles.
Ce drame illustre malheureusement que l'action
gouvernementale est impuissante en dépit de l'inflation législative (6
lois sur la sécurité en 6 ans), qu'elle bute sur les problèmes
d'application, de suivi et de moyens qui expliquent la récidive. Par
absence de vision, de principe et de suivi, cette politique qui
privilégie la logique d'annonces se coupe de l'exigence républicaine.
Daniel GARRIGUE, Porte-Parole de République Solidaire.
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mercredi 02 février 2011
2 février 2011 Intervention de Daniel Garrigue dans le débat sur l'Otan
Edité: jeudi 10 février 2011 2:51 PM
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Débat sur l'OTAN et les orientations données aux forces armées françaises.
Intervention de Daniel Garrigue
Monsieur le Ministre,
Mes chers collègues,
La volonté du général De Gaulle de faire sortir la France de l'OTAN en 1966, mais non pas, je le rappelle, car on entretient volontiers la confusion, de l'Alliance Atlantique, répondait à deux ambitions : ne pas s'en remettre à d'autres du soin d'assurer notre défense, ne pas se laisser entraîner par le jeu d'alliances croisées dans des conflits qui ne sont pas les nôtres.
Le retour de la France dans l'OTAN en 2009 avait, quant à lui, officiellement, pour principale justification, le renforcement de la Défense européenne.
C'est au regard de ces trois enjeux que doit être appréciée, aujourd'hui, la question de notre présence au sein de ce commandement intégré.
D'abord, préservons nous toujours l'autonomie de notre propre défense ?
Le récent sommet de Lisbonne avait principalement pour objet la
définition d'un concept stratégique de l'OTAN qui, à force de vouloir
être consensuel, finit par ne plus rien avoir de conceptuel. Cela ne
serait pas gênant si notre politique avait eu ces dernières années plus
de lisibilité, et pour tout dire, plus de caractère.
Mais
il y a cependant une réserve. C'est l'affaire des défenses anti-missiles
qui pose dès aujourd'hui les vraies questions. D'abord, celle de la
compatibilité avec la dissuasion, car ni le territoire sanctuarisé, ni
les intérêts vitaux n'y ont la même définition. Ensuite, la question de
la chaîne de commandement où la place respective des États-Unis et de
leurs alliés n'est toujours pas clarifiée. Enfin, pourquoi ne pas avoir
fait de ce système une ambition purement européenne qui nous aurait
permis de définir un concept commun et de projeter pour notre recherche
et pour notre industrie une nouvelle frontière technologique ?
Ensuite,
évitons-nous de nous laisser entraîner dans des conflits qui ne sont pas
les nôtres ?
Sans doute était-il conforme à l'esprit de
solidarité de l'Alliance que nous nous soyons engagés au lendemain des
attentats du 11 septembre. Mais aujourd'hui, que signifie notre présence
militaire en Afghanistan, dans un conflit qui devrait relever de la
responsabilité des seules puissances régionales, et où les pertes
infligées aux civils dressent contre nous une part toujours plus
nombreuse de la population afghane, ceux-là mêmes que nous soutenions
dans les années 80. Il est clair que notre présence militaire devrait
être relayée au plus tôt par un effort vraiment significatif de
coopération et de développement. Mais on peut se demander aujourd'hui si
notre retour dans l'OTAN nous permet de nous déterminer librement.
Enfin,
avons nous fait progresser la défense européenne ?
Je
sais, Monsieur le Ministre, quelle est la force de votre engagement pour
la construction de l'Europe. Et je ne doute pas que vous ayez la volonté
de faire avancer la défense européenne. Mais quelle est votre marge
d'initiative ?
En revenant dans l'OTAN, nous avons abandonné la
position qui nous permettait de proposer une véritable alternative à nos
partenaires. Souvenez-vous, Monsieur le Ministre, car vous l'avez
soutenue, de l'ambition de créer un pilier européen de l'Alliance
atlantique. Où en est aujourd'hui ce pilier ? Sur quels forces
comptez-vous vous appuyer
J'ajoute que les tensions que subissent
aujourd'hui l'ensemble des budgets de défense en Europe nous fait
craindre que la tentation de s'abriter plus ou moins sous le parapluie
américain ne se renforce. L'appartenance à l'OTAN ne peut
malheureusement qu'appuyer cette inclination.
Monsieur le
Ministre, Mes chers collègues, le retour dans l'OTAN ne sert pas la
France. Il ne sert pas non plus l'Europe. Et c'est pour cela que nous
devons le remettre en cause.
Daniel Garrigue
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mardi 01 février 2011
ESCAT, SNPE (Bergerac NC, Eurenco) et METEO FRANCE
Daniel GARRIGUE, député de la Dordogne, a rencontré ce matin Monsieur
Jacques CARDIN, Président Directeur Général d'EURENCO. Il s'est
entretenu avec lui des relations entre EURENCO et Nexter ainsi que des
perspectives de commandes de charges modulaires.
D'autre part,
dans le cadre des questions orales sans débat, Daniel GARRIGUE
interrogera en fin de matinée – vers midi – Monsieur Thierry MARIANI,
Secrétaire d'Etat chargé des Transports sur l'avenir de la station METEO
FRANCE à Bergerac.
Il rencontrera la semaine prochaine le
cabinet d'Alain JUPPE, ministre de la Défense, sur l'ensemble des
établissements et sociétés (ESCAT, Bergerac NC, Eurenco) dépendant du
ministère de la Défense et situés à Bergerac.
février 2011